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BONJOUR A TOUS !

Quatre mois se sont écoulés depuis notre campagne de financement réalisée avec succès, grâce à vous. Merci encore pour votre précieux soutien !

Nous tenions à vous donner des nouvelles de l’avancement du projet.
A ce jour, entre les familles sollicitées par les travailleurs sociaux, et les familles qui ont répondu au courrier les sollicitant, 9 familles participent activement. Ainsi certaines ont fait l’objet d’interviews à domicile et au service. La caméra a pu être aussi présente pendant une audience chez le juge des enfants et lors d’activités ponctuelles proposées aux familles ou à des enfants et des jeunes en particuliers.

Dix travailleurs sociaux mais aussi chefs de service, se sont directement impliqués dans le tournage de diverses manières, que ce soit lors d’un trajet en voiture, la signature d’un document qui fixe entre la famille et le travailleurs social les objectifs de l’aide éducative, la préparation d’un rapport pour le juge des enfants et sa lecture à la famille avant l’audience, ou encore une réunion d’équipe, etc.

Le tournage a désormais bien avancé, y compris sur les moments importants de l’accompagnement des familles. Nous en sommes à 20 heures de tournage, il reste encore quelques séquences à réaliser et bien sûr le montage de tous ces témoignages sur 52 minutes !

En attendant, voici quelques images du tournage.








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INTERVIEW DE JOSE VASQUEZ - LES ÉCRITS PROFESSIONNELS


ECRIRE UN RAPPORT FAIT-IL DE NOUS DES "RAPPORTEURS" ?


Rapport à soi,

Rapport à l’autre,

Le rapport, c’est le moment de «rapporter » ce qu’il y a en rapport avec les objectifs qui définissent l’enjeu de notre rapport avec la famille…

Le rapport, évoquant souvent l’indiscrétion, se veut centrer sur des éléments à apporter au Juge des Enfants, chef de service de L’Aide Sociale à l’enfance, afin qu’ils soient en mesure de prendre une décision adaptée aux besoins de l’enfant.

Qu’est-il important de rapporter ? Comment donner du sens à ce qui a été fait, ressenti, vécu ? C’est une mission bien particulière : chercher, peser, doser les mots, chercher, peser, doser les mots…. 

A l’évidence il faut faire du tri… faire le tri entre les grands événements de l’année de travail et les petits rien qui en disent beaucoup. Faire le tri entre ce qui concerne l’intimité des familles, parfois ce qui ne peut pas être entendable, mais qui doit être dit…

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INTERVIEW DE FRANÇOISE GRANDJACQUES


LA SUPERVISION


L’éducateur en AEMO reçoit tellement d’amour qu’il ne sait parfois plus quoi en faire.

Jugez plutôt : le quotidien du travailleur social au CODASE c’est un dialogue constant avec environ 40 enfants, 50 parents, 100 partenaires, 4 juges, 25 collègues. Il est là, l’éducateur, à l’intersection d’un réseau d’information chargé en émotions fortes puisqu’il s’agit d’enfance en danger. 

C'est un travail permanent car s’il ne rencontre toutes ces personnes qu’une fois par mois, il porte sur ses épaules et dans sa tête les préoccupations des familles au quotidien. Éponge empathique chargée de filtrer le superflu de l’essentiel, l’objectivité de la subjectivité, la demande du besoin. C’est lui qui s’engage face aux gens, avec ses mots et ses actes, dans une période où prendre des risques est déconseillé à qui veut garder la (sa) tête.

Et l’amour dans tout ça ? 

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ETAT DES LIEUX


 « AU CŒUR DES FAMILLES » fête ses 5 mois aujourd’hui !


Alors j’en profite pour dire Merci à ceux qui viennent nous rendre visite, ceux qui nous font part de leurs retours, ceux qui nous proposent de nouvelles idées, ceux qui contribuent à la vie du blog par leur plume, leur voix, ceux qui croient en notre projet, ceux qui nous soutiennent, ça fait vraiment du bien ! Je prends plaisir à recevoir chaque article, les lire, les publier (parfois corriger les fautes d’orthographe…chuuuut !), MERCI !
Un merci tout particulier à Sophie, notre super reporter, qui prend plaisir depuis plusieurs semaines à interviewer des travailleurs sociaux bien occupés, et je vous l’assure… courir après les éducs…ben ce n’est pas facile !

PHOTOSHOP ET COMPAGNIE



Un jour, lors d’un accompagnement auprès d’un jeune 11 ans, nous passons aux abords d’un hôpital. Il me regarde et affirme que les hôpitaux lui font peur parce que les gens qui y sont morts hantent toujours les lieux. Il me cite comme source, une émission de télévision regardée dernièrement.

N’étant pas le seul jeune à avoir tendance à se référer aux émissions de télé, la remarque de ce jeune m’a amené à me questionner en ce sens : quelles réalités ces jeunes construisent ils à partir du savoir ingéré par les écrans ? Quel recul peuvent -il prendre par rapport aux images ?  

Chez ce jeune, la peur des écrans semble signifier un manque de décryptage lié à la compréhension de la différence entre fiction et réalité. De plus, ce jeune est obnubilé par les écran, passionné de jeux vidéo et de séries, pouvant passer des nuits à jouer ou naviguer sur internet. 

Ce jeune présente des difficultés de socialisation, donc peu d’amis, peu d’activités sur l’extérieur, tout ceci entraînant une forme d’inhibition. Il est en décrochage scolaire et évolue dans un environnement familial conflictuel. Les écrans représentent pour ce jeune un refuge, mais pas seulement. C’est pour lui un moyen de rencontrer d’autres joueurs, de partager une culture commune par le biais de liens sociaux virtuels.

INTERVIEW DE LEO - LES ACTIVITÉS COLLECTIVES


L’ÎLE DE LA RÉUNION ET SES ARCHIPELS




Chaque éducateur navigue en pleine mer avec ses tempêtes, ses immenses vagues, ses bourrasques, mais aussi ses grandes étendues calmes, ses eaux un peu trop limpides, voire ses silences, pas moins inquiétants dans la protection de l'enfance.

Au cours de leur itinéraire, chaque éducateur accoste une fois par semaine sur l'île de la réunion.
Tous ensemble, tous différents, de par leurs formations, leurs expériences professionnelles, c'est le moment de s’arrêter, descendre la grande voile pour réfléchir et tenter de comprendre les enjeux et le vécu des familles.

L’enjeu est de se concerter sur le choix des caps à tenir, car cette trêve n'est pas de tout repos.

INTERVIEW DE VALERIE BREYSSE - L'EQUIPE


INTERVIEW MICHELE GIORDANO - L'EQUIPE


LA VISITE A DOMICILE




L’une des obligations de l’éducateur, dans un cadre judiciaire et administratif, sont les visites à domicile (VAD) ; obligation clairement annoncée aux familles au premier rendez-vous.

LES MILLES ET UN REGARDS SUR LA VAD

« INTRUSION     IMPRESVISIBLE   OBLIGATION
CONFORT/INCONFORT       OBSERVATION    ADHESION
INVESTISSEMENT    FACILITATEUR   PARADOXE    CULTURE
INTIMITE/INTIME   PEUR     CULTURE    HYGIENE
DYNAMIQUE FAMILIALE   ODEUR    AVENTURE
VIE QUOTIDIENNE    COMMUNICATION    RENCONTRE
IMPREGNER    INDESCRIPTIBLE     PLACE   ANIMAUX
LOGEMENT INVESTIT/DESINVESTIT
ACCUEIL CHALEUREUX     CONTRÔLE      VERIFIER
                                              REPRÉSENTATION, ETC. »         



VOICI LES EXPERIENCES DE TROIS PROFESSIONNELS


Un accueil chaleureux…

« Ça y est, le premier rendez-vous pour la visite à domicile a été fixé. J’ai rendez-vous avec l’un des enfants et les deux parents. 

INTERVIEW DE CATHERINE TIGRID, ÉDUCATRICE SPÉCIALISEE AU SERVICE AEMO/AED DE GRENOBLE




L'AEMO ET L'AED RENFORCEE



Le service d’AED AEMO renforcées du CODASE est un service récent, créé en 2014. Il a été pensé comme un service complémentaire des dispositifs déjà existants en protection de l’enfance.

Encadré par un ensemble de lois et de dispositions réglementaires qui fondent nos interventions, ce service est appelé à prendre en charge et à accompagner, à partir d’un soutien à domicile, des situations particulièrement complexes et dont le niveau de danger des enfants concernés est élevé. 

La plupart des situations connaissent en effet un cumul de difficultés et parfois une grave dégradation dans les liens entre les enfants et leurs parents et les parents entre eux.

Le territoire d’intervention de ce service est très étendu : agglomération grenobloise, le Voironnais Chartreuse, le Grésivaudan et le Sud Grésivaudan.

Ces mesures éducatives concernent des enfants âgés de 0 à 18 ans et pour certaines, il s’agit de mesures d’aide jeunes majeurs de 18 à 21 ans. Chaque professionnel à temps plein exerce 12 mesures.

INTERVIEW D'AUDE IEHLE